La recherche de nouveaux antibiotiques

Les antibiotiques ayant des champs d’action précis, ils deviennent de moins en moins puissants et il est aujourd’hui nécessaire de développer de nouveaux antibiotiques permettant de lutter contre certaines bactéries dites multi-résistantes.

Lors de la recherche d’un nouvel antibiotique les chercheurs enferment dans une boite de pétri la bactérie qu’ils cherchent a combattre. Après avoir étudié quels champignons pourraient éventuellement éviter la propagation de cette bactérie ils réalisent un antibiogramme.

Un antibiogramme est une méthode d’analyse qui permet de déterminer l’impact d’un antibiotique sur une bactérie à l’aide de la concentration minimale d’inhibition (concentration de l’antibiotique la plus faible pour laquelle la croissance bactérienne n’est plus visible). Cette méthode peut se faire dans une culture de bactérie liquide ou bien dans une boite de pétri gélosée.

Cette image représente un antibiogramme de gélose montrant le phénotype de résistance aux antibiotiques de la souche épidémique AYE d'Acinetobacter baumannii.

Les chercheurs déposent dans leur culture de bactérie des pastilles des différents antibiotiques susceptibles d’avoir un impact. Après un certains temps de repos, on peut observer dans la boite de pétri la formation de cercles plus ou moins grand autour de chaque pastille. Ils sont appelés cercles d’inhibition. Cela permet de définir quel antibiotique est le plus efficace sur cette bactérie. Des tests sont ensuite réalisés permettant d’obtenir un antibiotique utilisable par le plus grand nombre (voir  la purification ).