Problématique

En quoi le hasard a-t-il impacté les recherches scientifiques et mené à la découverte de la pénicilline, cette dernière ayant entrainé de grandes avancées dans le domaine médical?

Une démarche scientifique répondant aux normes habituelles


Une démarche scientifique désigne l’ensemble des processus permettant la 
production de connaissances scientifiques, qu'il s'agisse d'observations, d'expériences, de raisonnements, ou de calculs théoriques.

Toute démarche peut être résumée par ce cycle d’évènements :

- Une découverte à la suite d'une innovation ou causée par le hasard
Toute recherche scientifique part d’une découverte, qui peut être amenée par l’avancée de certaines technologies ou être le résultat de circonstances hasardeuses.

- L'analyse de cette découverte: on en déduit une hypothèse
Cette découverte amène le chercheur à se questionner si elle remet en cause certains points ou si elle en dégage de nouveaux, le raisonnement scientifique entre alors en jeu et, à l’aide d’un esprit analytique, permet d’émettre une hypothèse qui expliquerait ces observations.

-Une expérience est alors réalisée pour vérifier l'hypothèse, l'analyse des résultats dégage une conclusion qui vient conforter,  ou remettre en cause le raisonnement du chercheur. Ce dernier peut alors préciser ses résultats en effectuant d’autres expériences jusqu’à obtenir d’autres conclusions. Les seules limites pour un chercheur sont les moyens dont la science dispose alors. Enfin, les résultats et expérience peuvent amener à une autre découverte, et le cycle recommence à nouveau.

La démarche scientifique que suivait Fleming avant la découverte de la pénicilline suivait ce cycle d'évènements. En effet, il soupçonna l’activité d’une protéine à  effet antibiotique contenu dans son mucus car le hasard fit qu'il observa une zone non contaminée autour de son mucus. Sa première découverte fut donc causée par le hasard, puisqu’il ne recherchait pas activement l’activité d’anticorps naturel. S’il n’avait pas observé que son mucus contenait un élément bactéricide, il n’aurait sans doute jamais découvert cette protéine qu'il nomma par la suite lysozyme.

Il supposa alors que cet élément était un anticorps contenu dans son mucus. Mais n’ayant pas de moyen d’analyser la composition chimique de cette sécrétion, il dut se contenter d’hypothèses.

Il expérimenta alors les caractéristiques de cette enzyme en variant le type de bactérie et de sécrétion qu'il mettait en contact. Il obtenu les résultats suivants: 
-  Tout le monde possédait cet enzyme, présente dans presque toutes les sécretions du corps humain.
- L’enzyme possédait un effet conséquent sur les bactéries de type Gram positifs, mais limité contre les autres. La différence entre les types de bactéries s’effectuant en partie par des différences au niveau de cette dernière, Il en déduit que l’enzyme s’attaquait à la paroi de la bactérie.

La démarche de Fleming avant l'intervention du hasard était donc conforme au schéma habituel, bien qu'elle fut arrêtée en plein cours par la découverte de la pénicilline.  



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